Koné Mamadou, ex-président du Conseil constitutionnel, magistrat hors hiérarchie, est passé de vie à trépas. Il s’en est allé dans la journée d’hier, lundi 8 avril 2024 dans une clinique à Abidjan, à l’âge de 71 ans.

Longtemps malade, le magistrat Koné Mamadou, ex-président du Conseil constitutionnel, a lutté sans y parvenir. Pour preuve, celui qui a été nommé le 21 juillet 2023 en qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature pour un mandat de cinq ans, au lendemain de son mandat à la présidence du Conseil constitutionnel ivoirien, vient de nous quitter, à la suite de son décès dans une clinique d’Abidjan.
De février 2015 à juillet 2023, Mamadou Koné a présidé le Conseil constitutionnel. Avant de passer, au terme de son mandat, les pouvoirs à la magistrate hors hiérarchie, Chantal Nanaba Camara, la première femme ivoirienne nommée à cette fonction.
Il avait pris la succession du professeur Francis Wodié, démissionnaire, à la tête du conseil constitutionnel. Il achèvera son mandat en juillet 2017, avant d’être reconduit pour un mandat de six ans, et qui a pris fin le 20 juillet 2023.

Koné Mamadou a aussi occupé le poste de Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme dans les gouvernements Charles Konan Banny II et Guillaume Soro I et II, de 2006 à 2010. Il a été diplômé de l’École nationale de la magistrature de Paris. Son décès a fait réagir le président Alassane Ouattara qui a déclaré : « C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès, ce lundi 8 avril 2024, du Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, M. Koné Mamadou, ancien Président du Conseil constitutionnel et ancien garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme ». Poursuivant, il ajoute : « Je perds un ami sincère et loyal ».