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Crise au Niger : le Bénin doit privilégier la paix et le dialogue, selon le député Adéchokan

L’investigateur 4/09/2023 à 11:15

La crise nigérienne continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Elle est au cœur des débats au Bénin. Pour le député Gafari Adéchokan de l’opposition, l’idée d’une intervention militaire de la CEDEAO à Niamey, n’est pas la meilleure solution.

Pourtant, l’organisation sous-régionale en a fait son ultime porte de sortie afin de rétablir l’ordre constitutionnel et permettre au président déchu, Mohamed Bazoum de retrouver son fauteuil. En cas d’échec de la diplomatie.
L’élu du parti Les Démocrates, Gafari Adéchokan a donné son avis sur le sujet brûlant de l’actualité sous-régionale, à savoir : la crise au Niger, dans une tribune publiée sur sa page Facebook. Il n’approuve pas l’idée d’envoi de soldats béninois pour renforcer le contingent de la Cédéao, lors d’une intervention militaire à Niamey. "Nous disons non à toute forme de violence et d’agression contre un pays frère et ami comme le NIGER", a-t-il écrit.

Lire aussi : [Niger : le CNSP réplique à la dernière sortie de Macron devant les ambassadeurs à Paris>https://www.linvestigateur.info/?Niger-le-CNSP-replique-a-la-derniere-sortie-de-Macron-devant-les-ambassadeurs-a&var_mode=calcul]

Le député de la 15è circonscription électorale estime que le Bénin en tant que pays de paix, doit s’impliquer pour une résolution de la crise nigérienne par négociation. "Le BENIN est un pays de paix et de dialogue alors, privilégions, autant que faire se peut, la voie diplomatique pour une sortie de crise", souhaite-t-il. Pour lui, une intervention militaire au Niger serait une manière de transformer la sous-région en un champ de bataille, de guerre et de ruine. Il faudra donc tout faire pour éviter un tel scénario. "Nous devons résister à cette tentation pour avancer", a-t-il indiqué.



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