Actualités

Dandi Gnamou : sa première déclaration après son élection à la présidence de la Haute cour de Justice

3/03/2024 à 09:15

La Haute cour de Justice entre dans une nouvelle ère avec l’élection de la professeure Dandi Gnamou à sa tête, ce vendredi 1er mars. La nouvelle présidente de l’institution succède à Cécile Marie José de Dravo Zinzindohoué. A l’issue de son élection, l’enseignante de droit a exprimé ses premières impressions et ses aspirations pour son mandat.

A travers un discours de gratitude, Dandi Gnamou a exprimé sa joie et a rendu hommage à ceux qui ont contribué à son élection. "C’est d’abord un sentiment de joie mêlée de fierté qui m’anime. Mais aussi un sentiment de gratitude par rapport à tous ceux qui m’ont aidée, toutes ces personnes extraordinaires qui m’ont permis aujourd’hui d’être élue en tant que présidente de la Haute cour de Justice".
Elle remercie notamment les conseillers de la Cour constitutionnelle, les députés-juges de l’Assemblée nationale, et le président de la Cour suprême pour leur soutien indéfectible. Reconnaissant également l’importance de sa nomination à la Cour constitutionnelle, elle exprime sa reconnaissance envers le bureau de l’Assemblée nationale et le président de la République pour leur confiance.

Au-delà des remerciements, la professeure Dandi Gnamou place son mandat sous le signe de l’espérance. "Espérance parce que jusque-là, la Haute cour de Justice n’a pas semblé donner les garanties d’être une juridiction à même d’assurer l’impunité des membres de l’Exécutif. Pas du fait de ceux qui y sont, mais surtout à cause du mécanisme qui est prévu dans la Constitution et dans la loi organique de l’institution.

Lire aussi : Actualités  : « Dandi GNAMOU élue Présidente de la Haute Cour de Justice)>https://www.linvestigateur.info/?Dandi-GNAMOU-elue-Presidente-de-la-Haute-Cour-de-Justice&var_mode=calcul]

Ce mécanisme fait que la prise en compte de la place du politique dans le processus de mise en jeu de la responsabilité des membres de l’Exécutif est bien souvent altérée. Espérance donc parce que je pense qu’avec ce mandat, la plupart des Béninois se rendront compte que l’impunité dont nous avons commencé à faire un droit de non cité avec la présence de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) aura aussi ce droit de non cité grâce à la Haute cour de Justice", a-t-elle dit.
La nouvelle présidente souligne l’importance des réformes au sein de l’institution, et de l’engagement politique fort qui n’est pas l’apanage du juge. Les propositions de réforme, la sensibilisation à la nécessité de la réforme, la solidarité et la collégialité induites par une telle haute juridiction permettront effectivement de voir dans la Haute cour de Justice, cet espoir d’une réelle responsabilité et politique et pénale des dirigeants des différents ministères. Car, la démocratie implique la redevabilité qui passe par la mise en œuvre de sa responsabilité", a-t-elle confié, rapporte La Nation.

Dandi Gnamou se positionne comme un agent du changement, déterminée à faire de la Haute cour de Justice, un pilier de la démocratie béninoise, où la justice et la responsabilité gouvernementale ne sont pas de vains mots, mais des principes fondamentaux à respecter.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook