Lundi, la police ougandaise a annoncé l’arrestation de quatre personnes. On les aurait accusées d’avoir eu des relations homosexuelles. Un acte interdit en Ouganda et puni par la loi.

En effet, leur arrestation intervient, seulement trois mois après l’adoption d’une loi contre les homosexuels, même si elle suscite de l’indignation de la part de la communauté internationale.

Après le vote, la loi est considérée comme l’une des plus sévères au monde. Car, elle fait de l’homosexualité, selon ses dispositions, un délit potentiellement passible de la peine capitale et des peines pouvant aller jusqu’à la prison à vie.

Les autorités avaient arrêté samedi quatre personnes, dont deux femmes, dans un salon de massage du district de Buikwe, dans l’est du pays, a déclaré à l’AFP, une porte-parole de la police.

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"L’opération de police a été menée à la suite d’une information donnée par une informatrice à la sécurité de la zone, selon laquelle des actes d’homosexualité étaient pratiqués dans le salon de massage", a déclaré Hellen Butoto.

La loi votée quant à elle, était considérée "fondamentalement contraire" aux valeurs défendues par le bailleur de fonds basé aux États-Unis. C’est pour cela que les Nations unies, et des partenaires techniques et financiers sans oublier des groupes de défense des droits de l’homme ont condamné la nouvelle législation, qui a été promulguée en mai. Dans ce mois d’Aout, la Banque mondiale a annoncé qu’elle suspendait l’octroi de nouveaux prêts au pays d’Afrique de l’Est (Ouganda), estimant que ladite loi viole les droits de l’homme.