Au Bénin, le football féminin peine à décoller et à s’imposer sur le continent et au plan international. Les résultats obtenus dans les récentes éliminatoires de la CAN féminine 2024 ; de la Coupe du monde féminine U20 (2024) ; et la débâcle à domicile de la sélection olympique vendredi dernier, confirment la descente aux enfers de ce sport, toujours dans les limbes.

Pour les éliminatoires de la CAN féminine senior 2024, l’équipe du Bénin est sortie au premier tour par la République démocratique du Congo (RDC). Les deux matchs se sont soldés par une double défaite, et sur un score identique à Kinshasa comme Cotonou ( 2-1). Cette sortie de route est suivie de l’élimination des Amazones U20, engagées dans les éliminatoires du mondial 2024, par le Sénégal au deuxième tour, (2-0 à Dakar ; 0-0 à Cotonou).

Un autre revers notable est survenu lors du deuxième tour des éliminatoires des Jeux Olympiques de Paris 2024, lorsque l’équipe féminine du Bénin a été battue 3-0 par le Ghana, à domicile (match aller).
Dans l’ensemble, les équipes féminines, toutes catégories confondues, alignent des défaites à n’en point finir.

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Sur un palier en dessous, Sam Nelly, championne en titre du Bénin, a participé au tournoi qualificatif à la Ligue Africaine des Champions Féminine dans la zone UFOA-B. A l’image de Espoir FC de Cotonou l’année dernière, Sam Nelly n’a pas réussi à obtenir son billet qualificatif pour la phase finale de la compétition.

En effet, dans l’histoire du football féminin, on peine à retrouver les traces d’une équipe féminine du Bénin qui a fait forte impression dans les compétitions de la CAF ou de la FIFA. Ces échecs répétés mettent en lumière les lacunes des équipes en termes de préparation et de compétitivité. Si l’organisation du championnat national depuis 03 ans a suscité des espoirs chez les amoureux du football féminin, les défis à relever pour espérer un lendemain meilleur, demeurent intacts. Le changement de dirigeants à la tête du foot féminin au Bénin suivi d’incantations, est loin d’être la panacée recherchée. De sorte qu’on est en droit de se demander si la cause de ses échecs répétés des équipes féminines, est liée à la performance des joueuses, au niveau approximatif des entraîneurs ou au management des dirigeants. En tout cas, le président de la Fédération béninoise de football Mathurin de Chacus et la Présidente de la Commission du Football Féminin au sein de la FBF, l’Honorable Chantal Ahyi doivent briser le silence pour de possibles clarifications. On a changé de nom croyant que c’est la solution mais pourtant ça ne marche pas. Que faudrait-il changer désormais ?