Actualité
France : Macron giflé, réaction de la classe politique française
En déplacement dans la Drôme, Emmanuel Macron, président français a été giflé par un homme mardi, au cours de la deuxième étape de son "tour de France des territoires".
Emmanuel Macron a été giflé par un homme lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage, dans la Drôme, mardi 8 juin, à la mi-journée, a confirmé l’entourage du chef de l’État, en attestant auprès de l’AFP de l’authenticité d’une vidéo circulant sur les réseaux sociaux. Deux personnes ont été interpellées, a annoncé la préfecture peu après les faits.
Dans l’extrait diffusé sur Twitter, Emmanuel Macron est vu s’approchant d’un groupe de personnes massées derrière des barrières, puis échanger brièvement avec un homme. Saisissant l’avant-bras du président, l’individu semble lui porter ensuite un coup sur la joue, l’entourage d’Emmanuel Macron évoquant une "tentative de gifle". Le chef de l’État a poursuivi sa visite, a indiqué l’Élysée.
Dans cette même vidéo, juste avant la gifle, est hurlé le cri de guerre royaliste "Montjoie Saint-Denis !", ainsi que "À bas la macronie", rapporte France 24.
Jean Castex appelle "à un sursaut républicain"
Rapidement, les réactions politiques se sont multipliées. Dès le début des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le Premier ministre, Jean Castex, a pris la parole pour dénoncer cette agression. "La politique ça ne peut en aucun cas être la violence, l’agression verbale, et encore moins l’agression physique. J’en appelle à un sursaut républicain, nous sommes tous concernés, il en va des fondements de notre démocratie", a-t-il déclaré.
"Cette fois-ci vous commencez à comprendre que les violents passent à l’acte ? Je suis solidaire du Président", a réagi sur Twitter Jean-Luc Mélenchon. Lundi, le leader de la France insoumise avait dénoncé un appel au meurtre à son encontre après la publication, sur YouTube, d’une vidéo d’un militant d’extrême droite dans laquelle il s’en prend avec armes à feu et arme blanche à un mannequin qui symboliserait un militant de la France Insoumise.
"J’exprime toute ma solidarité avec le président de la République", a poursuivi le député Insoumis Eric Coquerel, rappelant avoir "été agressé en 2018 par des gens qui disaient ’Montjoie Saint-Denis’, de l’Action française".
"Je considère ce genre de comportement comme inadmissible", et "profondément condamnable dans une démocratie", a pour sa part déclaré la dirigeante du Rassemblement national, Marine Le Pen. "Il est inadmissible de s’attaquer physiquement au président de la République, à des responsables politiques, mais plus encore au président qui est le Président", a-t-elle insisté, en déplacement à Laxou, en Meurthe-et-Moselle.
"Gifler le Président, c’est gifler la République. Intolérable, inacceptable", a de son côté estimé le patron des députés Les Républicains, Damien Abad.
Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France à la présidentielle, s’est d’abord montré moins solidaire envers Emmanuel Macron que ses camarades, pensant que la « gifle au Président de la République (est le) symbole d’une fonction présidentielle abaissée dans un pays qui a perdu ses repères ». Il a néanmoins écrit un peu plus tard que l’agression était « intolérable » en précisant qu’elle devait « faire comprendre à quel point notre démocratie est en péril »
Avec AFP
Inter
-
Ceux qui ont facilité la rencontre Gbagbo-Affi N’guessan à Bruxelles
13/01/2020 à 08:27Après le premier rendez-vous manqué, ce qui a fait changer d’avis au député de Bongouanou, président du Conseil régional du Moronou, c’est son (...)
Autres publications que vous pourriez aimer
-
Sierra Leone : la police convoque l’ex-Président Ernest Bai Koroma après la tentative de coup d’État
En Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, ancien Président, a été convoqué jeudi par la police dans (...)
-
Seychelles, l’opposant Patrick Herminie devant la justice pour des soupçons de ‘’sorcellerie’’
Patrick Herminie, dirigeant du principal parti d’opposition aux Seychelles, a été mis en (...)
-
Liste des députés Ivoiriens qui ont perdu leur immunité parlementaire
Ils sont cinq députés proches de Guillaume Soro à qui l’immunité parlementaire a été levée. (...)