Actualité
Hazoumè, l’autodidacte plasticien béninois devenu maître ès art
Il continue de faire parler de lui. Féru du Sport et de la Culture, Romuald Hazoumè, le plasticien béninois, autodidacte devenu maître ès art, était au musée du Quai Branly, à Paris la semaine dernière. C’est à la faveur d’une exposition.
Son amour pour les arts et la culture africaine ont fait de lui, un véritable messager de la culture béninoise partout dans le monde. Pour ce rendez-vous artistique, Romuald Hazoumè a présenté ses masques composés de bidons en plastique. C’est dire donc qu’il s’agit de sa série « No return » qui est au cœur de l’exposition « Ex Africa », qui peut se résumer comme étant « un nouveau dialogue entre artistes contemporains et l’histoire de l’art du continent africain ». L’expression et la beauté de ces masques ont séduit, comme à leur habitude, un bon nombre de curieux et amoureux des arts. Son art propose une lecture parallèle et illustre comment l’artiste puise dans le vocabulaire des initiés pour donner du caractère à ses créations. Il traite de diverses questions d’ordre politique, identitaire, sociologique et esthétique.
Romuald Hazoumè, l’autodidacte hors pair ...
Lire aussi : Police : des chauffeurs de camionnettes chargées de patates douces recherchés |
Interviewé récemment sur Radio France International, l’artiste béninois confie qu’il n’est pas un produit d’Ecole artistique de renommée internationale. Il a reçu toutes ses capacités de son petit pays, le Bénin et, à travers la communication avec les valeurs ancestrales issues de ce riche territoire à l’Ouest de l’Afrique, territoire du Vaudou. Pour rappelle, bien qu’ayant grandi dans une famille catholique, Romuald Hazoumè est resté en contact avec la société vaudou des ancêtres ; ce double héritage culturel qu’exprime à la fois dans ses masques et ses installations, rapporte vudaf.com.
Lire aussi : Election à la Fédération béninoise de tennis : les candidatures aux différents postes publiées |
« Moi, je ne sors pas d’une École des Beaux-Arts. Les grands maîtres européens, je les connais très peu. Je vis en Afrique et je transpire ma culture. Je suis l’itinérant qui passe de royaume à royaume pour transmettre cette connaissance. C’est comme ça que nous avons eu des maîtres sculpteurs dans les grands palais d’Abomey, de grands tisserands ou de grands tailleurs de pierre dans certaines contrées », a t-il confie sur RFI.
Autres publications que vous pourriez aimer
-
Gohou Michel et Digbeu Cravate chez le ministre Jean-Claude Houssou
C’est dans une ambiance bonne enfant que le ministre de l’énergie a reçu en audience ce (...)
-
Mélanie Dedigama, la candidate de Secret Story 2016 a eu un enfant
Le 13 juin 2020, la belle a enfin donné naissance à son premier enfant, une petite fille (...)
-
Showbiz : Dibi Dobo en colère contre des acteurs de la musique béninoise
Reçu dans l’émission « Village Culturel », de ce Samedi 26 Août 2023, sur radio Peace Fm, le (...)