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« J’ai pris acte », Martin Assogba à propos du code électoral voté et promulgué

L’investigateur 25/03/2024 à 11:28

Le code électoral voté par l’Assemblée nationale et promulgué par le président de la République, Patrice Talon le 15 mars dernier, est toujours d’actualité. Pour s’en convaincre, il est au cœur des débats. Contacté par l’Investigateur, le président de l’ONG (Association de Lutte Contre le Racisme, l’Ethnocentrisme et le Régionalisme), (ALCRER), Martin Assogba a donné son point de vue sur le sujet.

Martin Assogba, Président de l’ONG ALCRER, a opiné sur le code électoral voté dans la nuit du 5 au 6 mars dernbier au parlement, et promulgué par le Chef de l’Etat. Pour cet acteur influent de la société civile, la loi n° 2024-13, modifiant et complétant la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral en République du Bénin, promulguée le 15 mars 2024, par le Président de la République, peut bel et bien couper la sève nutritive de la corruption. « J’ai pris acte », a répondu notre interlocuteur, joint ce lundi 25 mars 2024 au téléphone, en ce qui concerne le point de vue de cet acteur de la société civile. Pour Martin Assogba qu’on ne présente plus, chacun des acteurs politiques à savoir : l’opposition qui dénonce et parle « d’un code d’exclusion », et la mouvance qui croit qu’il va plutôt renforcer le système partisan, ‘’est dans son rôle’’. « Parce que le Bénin est un pays démocratique », soutient-il. Plus loin, il va souhaiter que « les partis politiques fassent en sorte que ce code soit respecté afin de nous éviter des problèmes ».

Le code pourrait-il générer des tensions en 2026 ?

Sur la question, le président de l’ONG ALCRER estime que le code « n’a pas encore été expérimenté ». Certes, il est vrai que la mise en pratique de ce code réduit l’éventail des candidats ou potentiels candidats qui nourrissent l’envie de diriger les Béninois mais pour Martin Assogba, la multiplicité des candidats à la présidentielle ne fait pas forcément la vitalité de la démocratie. « Est-ce la multiplicité des candidats qui fait la démocratie ou bien la qualité des candidats », se demande-t-il ? Sur le cas sénégalais où le scrutin du dimanche dernier a connu la participation de 19 candidats, Martin Assogba pense que « le Bénin n’est pas forcément tenu de copier les autres ». Pour lui, la multiplicité des candidats est source de « corruption ».




 
 

 
 
 

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