Le décès du journaliste et chroniqueur Jérôme Carlos a secoué le monde de la presse béninoise. Déjà, des hommages en l’honneur du défunt pleuvent. Mais, voici son parcours.
Ce lundi 15 janvier 2024, le décès inattendu de Jérôme Carlos a été annoncé par ses proches. Selon les informations, le défunt ne souffrait d‘aucune maladie auparavant, malgré son âge avancé.
En effet, Jérôme Carlos a été Directeur général de la radio Capp FM, journaliste, historien, chroniqueur, éditorialiste, écrivain et sportif. Ancien Directeur des Musées, Bibliothèques et Archives nationales de Cotonou (Bénin), il fut expert consultant auprès de l’Institut culturel africain de Dakar.
Comme faits d’armes, l’illustre disparu a été rédacteur en chef d’Ivoire Dimanche (1982-1990), de La Presse (1990-1993), et de La Lettre d’Afrique (1994). Jérôme Carlos a également occupé le poste de directeur général du Centre africain de la pensée positive (CAPP). L’Icône de la presse béninoise a reçu en 1989, le Grand prix de littérature ID de Côte d’Ivoire (pour Les Enfants de Mandela). Officier de l’Ordre du Mérite culturel de Côte d’Ivoire, il a rédigé plusieurs articles pour les médias ivoiriens et a aussi bénéficié de plusieurs distinctions sur le plan national. M. Carlos a publié Cri de liberté, une poésie parue à Cotonou aux éditions ABM en 1972. Il a également publié entre autres, Les Enfants de Mandela, nouvelles, Abidjan, éditions CEDA, 1988 ; Fleur du désert, roman, Abidjan, éditions CEDA, 1990 ; Comment je prépare mon examen, Cotonou, éditions Boya, 1993 et Le Miroir, roman, Abidjan, éditions EDILIS.