Vent debout, la Confederation syndicale des travailleurs du Bénin CSTB n’est pas d’accord avec les propositions du gouvernement qui non seulement, entrevoit un SMIG de l’ordre de 52000 FCFA, mais aussi entend si possible, mettre en application, la nouvelle grille des salaires dans le dernier trimestre de l’année si possible.

Au cours d’une marche des travailleurs afilliés à la CSTB hier, à l’occasion de la célébration de la fête du 1er mai, leur premier responsable, le secrétaire général Kassa Mampo a rappelé l’objectif principal de la marche, programmée par sa confédération. A l’en croire, la marche est soutendue par les revendications des travailleurs, en pourparlers avec le gouvernement depuis quelques semaines. "Nous voulons nous retrouver à l’occasion de la marche pour voir comment mener la lutte jusqu’à à la satisfaction totale de nos revendications", a-t-il déclaré. Entre autres, le SMIG a-t-il dit, qui doit aller au moins à 64000 FCFA au lieu de 52000 FCFA comme promis par le gouvernement à l’issue de la dernière rencontre avec les partenaires sociaux.

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Mieux, le secrétaire général de la CSTB a lancé furtivement au chef de l’État Patrice Talon et son gouvernement, "on a pas attendu la fin de la guerre en Ukraine avant de fixer les salaires des députés et ministres". Une façon à lui, de désapprouver l’échéance fixée par le gouvernement pour mettre possiblement en œuvre, la nouvelle grille salariale. A la dernière rencontre avec les partenaires sociaux, l’exécutif entrevoyait mettre la revalorisation salariale en application dès le dernier trimestre de l’année en cours. Avec la conviction qu’un terme serait mis à la guerre en cours en Ukraine ou tout au moins que les effets de ladite guerre soient atténués.