Actualité
« L’Église ne doit rien faire pour laisser croire qu’elle s’engage dans la subversion », selon Distel Amoussou
Au Bénin, les agissements des premiers responsables de l’église catholique sont redevenus un sujet qui polarise les attentions. En cause, le séminaire organisé par le prélat sur le code électoral avec des acteurs d’une frange de la vie politique béninoise.
A tort ou à raison les dirigeants de l’église s’écartent de leur mission de dernier recours de la cité auquel le politique peut fait appel en cas de nécessité, selon l’opinion publique. En référence au rôle joué par feu Monseigneur Isidore de Souza lors de la conférence des forces vives de la Nation, beaucoup pensaient que les évêques béninois ont gardé cette ligne tracée le défunt prélat. C’est ni plus ni moins cette logique, qui fait dire au chroniqueur, Distel Amoussou, que « la responsabilité sociale de l’église ne saurait être partisane »
OSONS LE DIRE
LA RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ÉGLISE NE SAURAIT ÊTRE PARTISANE
Que l’Église réfléchisse avec des acteurs sur des questions qui engagent la vie de la cité ou notre vivre-ensemble, ne me pose aucun problème.
En confessant ma foi catholique, je suis engagé par la posture de l’Église, communauté et famille.
Cela dit, mon engagement n’est et ne saurait être considéré comme une association aux travers des dirigeants de l’Église qui s’écartent de sa responsabilité sociale non partisane.
L’État à sa place dans le dogme œcuménique et mérite allégeance, subordination et déférence à ses Institutions.
Si des questions sociétales d’actualité peuvent diviser en elle-même l’Église, nous devons faire attention à aborder de façon frontale, des décisions des Institutions de l’État.
Les hommes et femmes qui dirigent l’État ont besoin de prières tout comme celles et ceux qui dirigent l’Église, à commencer par le Pape, le Souverain Pontife.
L’Église ne doit rien faire pour laisser croire qu’elle s’engage dans la subversion ou qu’elle engage des laïcs dans une posture de résistance à l’autorité de l’État.
Il me paraît opportun d’engager à l’interne, et au plus vite, les réflexions sur les défis de la responsabilité sociale apolitique de l’Église.
En aval, nous pourrions, dans l’appropriation des résultats de ces réflexions, réajuster les démarches de l’Église et son apport aux questions de notre vivre-ensemble au Bénin.
C’est ma contribution.
Marc 12,17
Matthieu 22, 21
Luc 20,25
Distel AMOUSSOU
Société
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