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La ministre MASSOUGBODJI, médecin personnel de Mgr Isidore De SOUZA, fait un témoignage poignant sur le prélat

L’investigateur 18/03/2024 à 08:29

Vingt-cinq ans après son départ de ce monde, le souvenir de Monseigneur Isidore De Souza résonne toujours dans les cœurs et les esprits de ceux qu’il a touchés. La Professeure Marina d’Almeida Massougbodji, son médecin personnel a partagé ses souvenirs et confidences sur l’homme qu’elle a côtoyé, à l’occasion de la commémoration des 25 ans de son rappel à Dieu.

Lors de l’événement organisé le 13 mars 2024 au Chant d’Oiseau à Cotonou par l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (IAJP), la Professeure Marina d’Almeida Massougbodji a révélé que Monseigneur Isidore De Souza a fait preuve d’un engagement sans faille pour la santé des populations. "Il s’est toujours battu pour la dignité humaine, contre la pauvreté, et beaucoup pour la santé des populations".

Selon l’ancienne ministre de la santé du Président Mathieu Kérékou, Isidore De Souza a été un pilier de la santé des années 90. Il s’est investi dans la construction de plusieurs hôpitaux dont Mènontin et Saint Luc. L’homme a été à l’origine de l’esprit des hôpitaux de zone et grâce à ses efforts, le partenariat public-privé s’est développé dans le domaine de la santé.

"Nous avons collaboré. Nous nous sommes basés sur les centres de santé, les hôpitaux plus équipés du secteur caritatif pour pouvoir faire trainer le secteur public. Nos hôpitaux n’avaient que de petits moyens pour maintenir la vie des populations", a confié la Professeure Marina d’Almeida Massougbodji.

"Nous avons marié les hôpitaux caritatifs avec les hôpitaux publics. Nous nous engageons à fournir du personnel à ses hôpitaux. En moins de cinq ans, nous avons sortir près de 33 hôpitaux de zone. On atteint un certain équilibre. C’est grâce à Monseigneur", a-t-elle ajouté. La professionnelle de la médecine a fait savoir que malgré son combat incessant pour la santé des populations, "sa plus grande faiblesse est qu’il n’avait pas la santé."

"Je lui disais Monseigneur, vous êtes pistonné par Dieu. Vous ne devez pas vivre avec tout ce que vous avez. Et pendant 10 ans, il a atteint 60 ans, il a fait la Conférence nationale. Il était d’une humilité qu’il faisait croire au médecin qu’il est capable de quelque chose", a-t-elle déclaré. En parlant de ses premiers contacts avec l’homme religieux, l’ancienne ministre a déclaré à Crystal News : "il avait 50 ans.

Il était couché les bras en croix, parce qu’il pensait qu’il allait mourir à 50 ans. Car pour lui, il ne peut mourir qu’à 50 ans. Et quand il était malade, il se mettait les bras en croix pour aller plus vite vers le Seigneur... Il s’est fait soigner comme un enfant." Par ailleurs, elle fait savoir que Monseigneur De Souza incarnait des valeurs profondément ancrées dans la compassion et la justice sociale. Des années après son départ, il reste une figure emblématique du Bénin.




 
 

 
 
 

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