Au Togo, à trois mois de la fin du mandat des députés, aucune date, aucun chronogramme, n’est annoncé. L’opposition craint une reconduction du mandat de l’Assemblée nationale.

Pour cela, les partis de l’opposition au Togo s’inquiètent de l’organisation des prochaines élections législatives. Pour Kafoui Adjamagbo secrétaire générale de la convention démocratique des peuples africains et membre de Dynamique pour la majorité du peuple, un regroupement de partis politiques de l’opposition, la faute est imputable au pouvoir de Faure Gnassingbé. Elle renchérit en soulignant que le retard observé dans les préparatifs du processus électoral est entièrement la faute du gouvernement en place. « C’est sa faute si le processus électoral est entré dans une sorte d’impasse » soutient-elle.

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Lors de la conférence de presse tenue mercredi dernier, elle a suggéré que les élections soient organisées « Au plus tard à la fin du mois de novembre ». Elle a ordonné qu’il ait « des discussions de fond sur les conditions d’une alternance au Togo ».
Il faut noter que les dernières élections législatives au Togo se sont déroulées le 20 décembre 2018 après plusieurs mois de report du scrutin ayant consacré le renouvellement des 91 membres de l’Assemblée nationale.