Bénin

Madougou : voici ses premières révélations dans l'affaire ''terrorisme''

L’investigateur 16/03/2021 à 19:06

Des indices non encore confirmés par les juges de la Criet, commencent à apparaître dans l’affaire dite tentative de déstabilisation du pays dont les conséquences ont conduit en détention provisoire, l’ancienne ministre de la justice, Réckya Madougou.

En effet, ce qu’on peut appeler premières révélations dans l’affaire Réckya Madougou vient de l’ancienne Conseillère spéciale du président togolais, Faire Gnassingbé elle-même. Selon les informations de Jeune Afrique, l’ancienne ministre aurait transmis à ses avocats, une lettre manuscrite dans laquelle elle a expliqué avoir effectivement effectué une transaction à hauteur de 15 millions à Georges Sacca, l’un de ses proches collaborateurs. Cette somme soutient-elle, devrait servir à la mobilisation dans le cadre de la pré-campagne.

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Une version également avancée par le Procureur Spécial de la CRIET le jeudi 04 mars 2021 à Porto-Novo mais avec cette nuance.

"Au cours de sa conférence de presse, Mario Metonou , Procureur spécial près la CRIET a fait savoir que le 24 février 2021 vers 22H30, Georges Sacca, est entré en contact avec le colonel Ibrahim Mama Touré. Ceci dans le but de lui confier une mission très sensible et importante." Poursuivant, "Mario Mètonou révélera que cette mission prévue pour se dérouler en plusieurs étapes devait commencer par le meurtre d’une autorité influente de la ville de Parakou sur un axe routier emprunté régulièrement par cette dernière."

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Selon toujours les confidences de Réckya Madougou révélées par J.A, Georges Sacca aurait remis un million de francs CFA au colonel Touré Mama, afin d’aider la fille de ce dernier qui serait au Maroc dans le cadre de ses études. L’ancienne ministre poursuit qu’elle a livré la même version au Procureur spécial.

Lors de son interrogatoire à la CRIET, le Colonel à la retraite de son côté aurait confié aux enquêteurs que l’accord conclu entre le collaborateur de Réckya Madougou et lui serait pour exécuter une mission délicate ; assassiner des personnalités politiques influentes de la ville de Parakou.
En détention provisoire, l’ancienne ministre n’est pas encore jugée parce les enquêtes sont toujours en cours.




 
 

 
 
 

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