Afrique
Mali : l’ancien opposant au pouvoir Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin enfin libérés
Le gouvernement de transition au Mali a dû faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Ainsi, se présente la caricature après les libérations des djihadiste ce week-end au Mali.
« Dans le cadre de négociations pour obtenir la libération de Soumaïla Cissé et de Sophie Pétronin, plus d’une centaine de prisonniers djihadistes ont été libérés ce week-end sur le territoire malien », a déclaré à l’AFP un responsable de la médiation, sous le couvert de l’anonymat en raison de la sensibilité de l’affaire.
Et, effectivement, « Soumaïla Cissé est désormais libre de ses mouvements », selon les informations de L-FRII. Une libération du président de l’URD (Union pour la république et la démocratie) qui survient tout comme celle de Sophie Pétronin après la libération de plusieurs djihadistes et prisonniers à Tessalit. L’information a été confirmée par un responsable des services de sécurité maliens.
En effet, des prisonniers ont été relâchés dans le secteur de Niono (centre) et dans la région de Tessalit (nord), vers où ils ont été acheminés par avion, a-t-il précisé, rapporte Le Point.
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Enlevée le 24 décembre 2016 par des hommes armés à Gao (nord du Mali), Sophie Pétronin, 75 ans, a été gardée depuis lors. Cette responsable d’une organisation d’aide à l’enfance est apparue dans des vidéos diffusées en 2017 et en 2018 par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda. Ses proches avaient laissé entendre que Paris disposait d’une preuve qu’elle était toujours vivante.
Son fils, Sébastien Chadaud, est resté très retenu devant le peu d’éléments disponibles. « On doit faire attention et rester très prudent car, si véritablement il y avait des tentatives, il faut être prudent pour ne pas les gêner », a-t-il dit. « Il est trop tôt pour se réjouir, on a déjà vécu des moments comme ça depuis quatre ans », a-t-il insisté auprès de l’AFP.
Le cas de Soumaïla Cissé
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Enlevé le 25 mars 2020, le kidnapping de Soumaïla Cissé, 70 ans, est imputé au groupe djihadiste d’Amadou Koufa, actif dans le centre du Mali et affilié à Al-Qaïda. La meute qui voulait le départ de l’ancien président malien Ibrahim Boubacar Kéita liait son ras-le-bol à sa libération. L’ancien président avait longtemps refusé officiellement le dialogue avec les djihadistes, avant de se dire prêt à briser ce dogme en février.
Une fois au pouvoir les militaires ont fait de sa libération, leur priorité au cours d’une transition qui doit durer 18 mois.
Inter
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