Marcel Desailly, ancien capitaine de l’équipe de France de football, se retrouve au centre d’une affaire de reconnaissance de paternité suite à une poursuite judiciaire engagée par son ex-compagne.

En effet, l’ancien joueur de 55 ans devra se soumettre à un test ADN dans les six prochains mois, conformément à une décision de justice rendue le mardi 12 mars. Cosma Batista de Alcantara, la mère de l’enfant affirme que Desailly est le père de Victoria, âgée de 9 ans. Lors d’une précédente audience, Marcel Desailly avait sollicité la justice pour obtenir ce test ADN.

La relation entre Desailly et son ex-compagne remonte à 2009, alors qu’il était toujours marié à Virginie, mère de ses quatre enfants légitimes. Le couple a vécu ensemble jusqu’en 2018 et leur fille, Victoria, est née en 2014. La maman de l’enfant affirme que l’ancien joueur de Chelsea s’est peu à peu désintéressé de Victoria et ne lui apporte un soutien financier que de manière irrégulière.

Cosma Batista de Alcantara a fourni des dizaines de documents attestant de la proximité entre Desailly et l’enfant. Mais selon Me Françoise Majnoni d’Intignano, l’avocate du footballeur, son client avait seulement un comportement amical avec une enfant qui n’était pas la sienne, mais celle de sa compagne. Il aurait ainsi « simplement agi comme le ferait n’importe quelle personne rencontrant un ou une amie avec son enfant. »

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Toutefois, Le Parisien indique que Marcel Desailly apparaît dans une vidéo avec Victoria dans ses bras. « Je suis avec papa ! Coucou ! », aurait lancé le footballeur, tout sourire sur ces images datées d’avant 2021. Si le test ADN confirme sa paternité, l’ancien capitaine de l’équipe de France qui réside désormais au Ghana pourrait être contraint de verser une somme conséquente chaque mois.

Dans les dernières discussions avec son ex-compagne, qui lui réclamerait 5 000 euros mensuels, l’ancien du Milan AC aurait laissé entendre qu’il était insolvable. « Mais ça va être pris où ?. Tu ne connais même pas mes revenus. Il ne me reste même pas ça… ». En cas de condamnation et de non-paiement, le natif d’Accra pourrait faire l’objet d’investigations financières. Par le passé, il avait déjà été soupçonné de dissimuler des fonds en Suisse et fait objet d’une enquête fiscale en 2014.