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Mosquée centrale de Gbégamey : coups de poing manqués entre fidèles musulmans à la prière hier

L’investigateur 11/03/2024 à 20:37

A la mosquée centrale de la place Bulgarie à Gbégamey, selon les informations de l’Investigateur, il a eu des coups de poing manqués hier, dimanche 10 mars, entre fidèles musulmans lors de la prière.

En cause, un différend vieux de plusieurs mois entre deux camps diamétralement opposés. L’un soutenant l’Imam de la mosquée, El Hadj Garba Mohamadou Kabir et l’autre, allié au donateur El-Hadj Mounirou Garba, selon un communiqué référencé 2024/P-UIB/SG/SGA/SA de l’Union Islamique du Bénin (UIB), et daté du 8 MARS 2024, que l’Investigateur a pu consulter.

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En effet, au cours des échauffourées d’hier, la police alertée, a débarqué à la mosquée. C’est ainsi que quatre personnes au moins, ont été embarquées puis gardées avant d’être relâchées tard le soir. Mais faut-il le préciser, ils ont été mis sous convocation par le commissariat Vodjè pour être écoutées sur PV aujourd’hui tout comme l’Imam. A l’origine des échauffourées, un groupe d’individus, fidèles musulmans de la mosquée s’est opposé hier, à l’ouverture du bureau de l’Imam Garba avant le démarrage de la prière. Or, le différend qui opposait l’Imam au donateur a été tranché par l’UIB qui selon un communiqué, publié ce vendredi 8 mars 2024, a rétabli, l’Imam autrefois sanctionné et suspendu dans ses droits.

Pourtant, c’est à croire que le camp opposé ne souhaite visiblement pas qu’El Hadj Garba reprenne sa place en qualité de premier responsable de la mosquée. De ce fait, il violerait la décision de l’instance suprême qu’est l’UIB. Pire, ce camp a assigné d’autres fidèles devant le tribunal de première instance de première lasse de Cotonou. Le gouvernement entre-temps sollicité pour régler le différend, a souhaité que les fidèles musulmans de cette mosquée fassent table rase du passé et qu’ils se donnent la main sous la direction de l’UIB. Or, dans la réalité, compte tenu de l’allure que prend la situation, le ministre de l’intérieur Alassane Séïdou est obligé de parer au plus pressé. Hier, le commissaire de Vodjè, sur instruction du Procureur, a intimé l’ordre aux différentes parties de fermer la mosquée pour le moment mais elle aurait été ouverte, au grand dam de tous par l’un des camps en conflit.




 
 

 
 
 

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