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Niger : la CEDEAO maintient l'option militaire pour une résolution de la crise

L’investigateur 30/11/2023 à 21:08

Le projet d’intervention militaire annoncé par la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger après le coup d’État du 26 juillet est toujours sur la table, selon Abdel-Fatau Musah, commissaire aux Affaires politiques de l’organisation communautaire, lors d’une récente sortie médiatique.

Si les troupes de la CEDEAO ne sont pas encore intervenues au Niger, c’est parce que l’organisation sous-régionale a simplement suspendu l’opération. "Je ne dirais pas que nous avons abandonné l’option militaire. Nous l’avons mise en veilleuse en attendant que les sanctions donnent des résultats. Nous avons déjà la preuve qu’elles ont un impact sur la junte", a déclaré Abdel-Fatau Musah à Jeune Afrique.

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Le commissaire aux Affaires politiques a précisé que l’intervention militaire n’était pas "la première option" de la CEDEAO pour résoudre la crise nigérienne. L’organisation a tenté de trouver une solution par voie diplomatique et a imposé des sanctions pour exercer une pression sur les putschistes. "Le Niger est désormais isolé sur le plan international et soumis à des sanctions", a-t-il rappelé.

En ce qui concerne les conséquences des sanctions sur le peuple nigérien, Abdel-Fatau Musah a indiqué qu’on "ne fait pas d’omelette sans casser des œufs". Il estime que la population du pays "doit faire pression sur la junte". Les militaires au pouvoir à Niamey ne sont pas en contact qu’avec le Togo, l’un des États membres de l’association. Ils ont déjà décliné à trois reprises l’invitation à participer à des réunions avec des représentants de la CEDEAO.




 
 

 
 
 

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