Le sujet fait grand bruit dans les milieux diplomatiques. Les médias en ont fait leurs choux gras et sur les réseaux sociaux, les commentaires ne manquent pas. Le président béninois, Patrice Talon a-t-il été invité par le Nigeria pour prendre part aux cérémonies marquant la mise en service de la raffinerie de Dangote ?

A cette question, les réponses varient d’un média à un autre ou selon les commentaires des internautes. Certes sur le plan diplomatique, le Bénin et le Nigeria ont connu une traversée du désert à un moment de l’histoire, et surtout sous la Rupture. Mais pour autant, le grand voisin de l’Est n’a guère voulu ignorer le Bénin lors de l’inauguration de Dangote Petroleum Refinery & Petrochemicals, une grande raffinerie de pétrole à Lagos. Une source distincte a précisé qu’il a pris des dispositions en la matière, des mois avant la cérémonie d’inauguration. C’est ainsi qu’en dehors des Chefs d’Etat présents tels que Nana Akufo-Addo du Ghana, Faure Gnassingbé du Togo, Mahamat Déby du Tchad, Macky Sall du Sénégal, Mohamed Bazoum du Niger sans oublier Bola Ahmed Tinubu, successeur de Muhamadu Buhari, le Bénin avait sa place parmi les invités. Sauf que, contre toute attente, les béninois ont été stupéfiés au motif de savoir que leur président était aux abonnés absents. Or, à en croire d’autres crédibles sources contactées par l’Investigateur, la place du Bénin était parmi celle des invités de marque. Mais le hiatus, il serait du côté de la diplomatie béninoise. Un grain de sable dans la machine de sorte que l’événement est passé et il a fallu le relais dans les médias pour attirer l’attention du président béninois sur son absence à cet événement pour lequel il était attendu. La faute à qui ? Tout le monde connaît la suite.

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En effet, d’une capacité de traitement de 650 000 barils par jour, la raffinerie de Dangote, inaugurée le lundi 22 Mai dernier, est érigée sur une superficie de 2 635 hectares de terrain situé dans la zone franche des industries de Dangote à Ibeju-Lekki, Lagos. Plus de 100.000 personnes seront embauchées pour travailler dans cette industrie considérée comme la plus performante et la première en Afrique. Sa mise en service devrait permettre au Nigeria de sortir de la liste des nations riches en pétrole mais qui sont de gros importateurs de produits pétroliers. En étant l’un des plus gros producteurs de pétrole d’Afrique, le pays importe la quasi-totalité de son carburant, en raison de la défaillance des raffineries qui appartiennent à l’État.