Actualité

ONU : Moscou bloque une sanction de la France contre le Mali à travers son veto

L’investigateur 31/08/2023 à 14:10

Une sanction contre le Mali, notamment un projet franc-émirati a été bloqué au conseil de sécurité de l’ONU par la Russie qui a posé son veto.

A en croire le représentant permanent russe auprès de l’Onu, Vassili Nebenzia, la résolution ne tenait pas compte des préoccupations de Bamako.
"La Russie a voté contre le projet de résolution sur la reconduction du régime de sanctions contre le Mali. À notre grand regret, le texte présenté ne prend pas en considération les préoccupations de la partie malienne et la position russe. Et ce malgré nos multiples appels à une approche constructive et à un compromis raisonnable", a-t-il confirmé.
Le 30 août, le projet de résolution du Conseil de sécurité sur le Mali rédigé par la France et les Émirats arabes unis a été bloqué. Car, « la position russe n’a pas été prise en compte et qu’un pas substantiel au-devant de la demande officielle du Mali n’a pas été fait », a ajouté le diplomate russe.
Il confie que la Russie avait souhaité que son projet alternatif qui prévoit une prorogation des sanctions d’un an, mais qu’elles "ne se transforment pas en un instrument de pression extérieure sur les problèmes politiques intérieurs maliens", n’a pas été pris en compte.
En fait, selon ses explications, le potentiel du comité d’experts était "épuisé depuis longtemps" et qu’il était "nécessaire de le dissoudre".

Lire aussi : [Gabon:la réaction des États-Unis au coup d’État militaire>https://www.linvestigateur.info/?Gabon-la-reaction-des-Etats-Unis-au-coup-d-Etat-militaire&var_mode=calcul]

Les sanctions sur le Mali à savoir : gel des avoirs et interdiction de voyage, des individus concernés (NDLR 08), avait été mis en place en 2017. Cela prend en compte des responsables de groupes signataires de l’accord de paix de 2015 accusés de le mettre en péril. Certes les sanctions avaient été réclamées par le gouvernement malien de l’époque, mais les autorités actuellement en place réclament leur levée.
"La raison à l’origine de la demande malienne de mettre en place ce mécanisme a cessé d’exister", assurait mi-août le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop dans une lettre adressée au Conseil de sécurité, affirmant que les "belligérances entre les mouvements signataires" avaient "pris fin".
La Russie était pour la prorogation desdites sanctions, mais seulement pour la dernière fois. Elle voulait de la dissolution du comité d’experts dont elle conteste, avec Bamako, l’objectivité. Mais sa résolution en ce sens a été rejetée, n’ayant pas obtenu les 9 voix nécessaires sur 15 au Conseil de sécurité.



Inter


 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook