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« Parfois, le pardon peut être une faute », Patrice Talon à sa rencontre avec l’opposition
Jusqu’à preuve du contraire, le président de la République, Patrice Talon n’est pas prêt à accorder à son prédécesseur Boni Yayi, le « pardon » demandé pour la libération des personnalités politiques en prison. En l’occurrence l’ancienne ministre Reckya Madougou.
Le Professeur Joël Aïvo et l’ancienne ministre Reckya Madougou ont peut-être, encore, des années à passer en prison. Lors de la rencontre d’hier, au Palais de la Marina avec l’opposition, le Président de la république a été inflexible sur leur cas.
En effet, on pensait que la rencontre entre Patrice Talon et l’opposition offrirait l’opportunité à ces deux personnalités en prison pour recouvrer leur liberté, mais ce n’est que pure illusion pour le moment. Car, après la doléance formulée sur leur libération, le Chef de l’Etat a été intransigeant. Les membres du bureau politique de LD ont reçu une fin de non-recevoir de la part de Patrice Talon.
Dans son plaidoyer, l’ancien président Boni Yayi a ouvertement déclaré : « Président, je demande pardon pour Reckya Madougou. Comprenez le sens de mon pardon ».
Mais la réplique du Chef de l’Etat, a été cinglante : "je ne compte pas gracier Madougou". Ce qui signifie que Patrice Talon n’est pas encore décidé à gracier les opposants en prison. Plus loin il ajoute :
« Laissons un code à la république. Parfois, le pardon peut être une faute ».
Reconnue coupable de complicité d’actes terroristes, selon la Criet, l’ancienne ministre Reckya Madougou a été condamnée à 20 ans de réclusion criminelle. C’était le 11 décembre 2021 par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). En plus, elle doit payer une amende de 50 millions de francs CFA.
Quant à Joël Aïvo, il est condamné à 10 ans de prison le mardi 7 décembre 2021, pour "complot contre l’autorité de l’Etat" et "blanchiment de capitaux". Depuis trois ans environ les deux sont en prison. L’ancienne conseillère spéciale chargée de la microfinance du président togolais Faure Gnassingbé à Akpro-Missérété, et le Professeur à Cotonou.
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