Nicéphore Dieudonné Soglo a réagi au remaniement ministériel effectué par Patrice Talon. Il s’est particulièrement intéressé au départ de Séverin Quenum du gouvernement.

L’ancien président estime que le limogeage du désormais ancien ministre de la justice et de la législation est « une bonne nouvelle pour tous ceux qui appelaient à la libération de tous les détenus politiques Joël Aïvo et Reckya Madougou notamment, sans oublier les exilés politiques ». Comme motif de cette décision de Patrice Talon de remplacer le garde des sceaux, le premier président de l’ère du Renouveau Démocratique au Bénin y voit le mécontentement général observé ces derniers temps sur les conditions de détention des prisonniers.

Lire aussi : Talon : son gouvernement s’exprime sur les raisons du départ de trois ministres après le remaniement

Il a fait référence à la lettre ouverte du professeur Joël Aïvo à Séverin Quenum pour dénoncer ses conditions de détention à la prison civile de Cotonou. L’ancien maire de Cotonou a cité aussi les dénonciations des avocats de l’ancienne ministre Reckya Madougou qui sont interdits de visite à leur cliente. A la question de savoir si le départ l’avocat du ministère de la justice marquera la fin des mauvais traitements dénoncés par les prisonniers, Nicéphore Soglo a paraphrasé Winston Churchill et confié : « Ceci n’est peut-être pas le commencement de la fin, mais c’est peut-être la fin du commencement », rapporte le Journal l’Evénement Précis.