Bénin
Talon : fâché, un soutien au président ne veut plus entendre l’opposition parler ‘’d’Assemblée nationale monocolore’’
Dans un entretien accordé à un média ce weekend, le Président du Parti Mouvement des élites engagées pour le développement du Bénin (Moele-Bénin) est revenu sur l’éternel sujet de l’Assemblée nationale qualifiée de monocolore par l’opposition Béninoise. Jacques Ayadji, comme c’est de lui qu’il s’agit, pense que c’est incohérent de le dire.
Au Bénin, l’Assemblée nationale est constituée uniquement des députés issus des deux grands blocs soutenant les actions du Président Patrice Talon à savoir l’Union Progressiste et le Bloc Républicain. Une situation politique que l’opposition a du mal à digérer depuis 2019, l’année de l’installation de cette législature. Mais pour Jacques Ayadji, dire que le parlement est monocolore relève d’une incohérence. "Je persiste, je signe et j’assume que c’est une incohérence de parler d’une assemblée monocolore, parce qu’une assemblée monocolore n’est pas interdite par les lois de la République", a-t-il soutenu. Car se demande-t-il " En 2006, quel est le parlement que nous avons ? Même si les résultats issus des élections donnent un parlement (avec des députés) qui viennent de plusieurs tendances, il y a des jeux au parlement qui font que les gens quittent leur situation de départ pour aller à une autre situation", a déclaré Jacques Ayadji rapporté LNT.
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En réalité, le Directeur général des infrastructures rappelle qu’une assemblée comportant des députés de même tendance n’est pas une première au Bénin et que même si c’est le cas, un parlement monocolore n’est pas interdit dans un espace démocratique puisque selon ses dires" la loi ne dit pas au peuple : vous n’avez pas le droit allant aux élections de choisir un seul parti".
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C’est donc une incohérence de parler d’une Assemblée monocolore, car explique Jacques Ayadji, il n’est pas exclu que dans ce choix-là, la majorité du peuple choisisse un même parti. Ce n’est pas un cas impossible. "La probabilité n’est pas nulle". C’est pourquoi, rappelle-t-il " la loi exige à chaque parti politique, de proposer des candidats à chacun des sièges sous peine d’élimination de son dossier".
Sa sortie intervient à quelques mois des prochaines législatives. À ces joutes électorales, l’opposition se mobilise pour ne plus être du reste cette fois-ci. Craignant l’exclusion une fois encore, elle ne cesse de plaider pour que le jeu soit ouvert en janvier prochain.
Politique
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