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Tiani, Goïta et Traoré : appel téléphonique entre Talon et l’un des militaires au pouvoir

L’investigateur 12/02/2024 à 20:55

La sortie des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (ASE) à savoir : le Niger, le Mali et le Burkina Faso de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), est mal vécue par le président béninois, Patrice Talon. Non content, il l’a fait savoir le jeudi 8 février 2024, devant la presse.

Le Niger, le Mali et le Burkina pays membres de l’AES, ne sont plus de la Cédéao. Et, le moins qu’on puisse dire, c’est que leur sortie qui pourrait fragiliser l’organisation, n’a pas reçu l’assentiment de tous les chefs d’Etats des pays membres de la Cédéao dont le béninois Patrice Talon. Devant la presse, le jeudi 8 février dernier, le Président de la République du Bénin a dit toute sa « peine » de voir les pays dirigés par des juntes militaires, sortis de la Cédéao. Pour essayer de les ramener à la raison en effet, il a téléphoné à l’un d’entre eux. « J’ai téléphoné à l’un des trois présidents de l’AES », a déclaré l’ancien magnat du coton. Pour Patrice Talon « Les peuples n’ont pas élu des dirigeants qui vont les diviser ». Car, soutient-il, « La volonté des peuples c’est de s’intégrer. Il n’y a pas de conflit entre les peuples des communautés. Il n’y a aucun problème entre la Cédéao des peuples. Mais au niveau du conseil des Chefs d’Etat, il peut y avoir de problème ».

Lire aussi : [Retrait des pays de l’AES  : « les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux », selon la Cédéao)>https://www.linvestigateur.info/?Retrait-des-pays-de-l-AES-les-raisons-avancees-ne-constituent-que-de-la-poudre&var_mode=calcul]

« J’ai dit à celui à qui j’ai parlé, vous allez trop loin. Il faut qu’on se revoie pour parler et laisser tomber ce qui n’est pas plus important que l’intérêt des peuples », a avoué Patrice Talon.

Dans cette logique donc, il a essayé de les rassurer de revenir au bercail et se dit prêt à convaincre ses pairs de la Cédéao pour un dégel de la situation dans la mesure où ce sont les peuples qui font les frais des sanctions prises contre certains de ces pays plus haut cités.



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