Bénin
Wake Up : la loi 1901 et un communiqué du Misp au cœur de la causerie du mois dernier
L’Acte 7 de la causerie débat du dernier jeudi de chaque mois s’est tenu à la Maison des Organisations de la Société Civile (OSC) à Cotonou le jeudi 29 septembre 2022. Conviés à ce rendez-vous d’échanges thématiques, trois panélistes ont permis aux participants à cette assise de mieux comprendre la question de la vie des OSC au Bénin, notamment la Loi 1901 et le communiqué à polémiques du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique (MISP)en date du 15 juillet 2022.
La question de l’inadéquation de la loi 1901, qui est une loi française déjà réactualisée plus de six fois en France, alors qu’au Bénin, elle est restée en l’état, a été soulevée par les participants à la Causerie débat. Parce qu’ils estiment qu’elle est assez vielle et loin des réalités béninoises actuelles.
En effet, pour les panélistes qui ont essayé de rassurer les participants, cette loi est en train d’être retouchée. A en croire Léontine Idohou, présidente de Rifonga-Bénin, consultante et actrice de la société civile béninoise, " il y a déjà un travail qui a commencé depuis un moment".
A son tour, Placide Dansou de la Direction des affaires intérieures au MISP a éclairé la lanterne des participants sur le fameux communiqué du 15 juillet 2022 du MISP qui a fait l’objet de commentaires au sein des OSC. Selon le panéliste, "le constat est que, quand il y a modification au sein des membres des bureaux ou textes des ONG et associations, le ministère n’est pas informé. Nous avons une base de données qui informe sur les membres d’un bureau des instances. Donc, c’est loin d’être une question financière. C’est vrai que c’est un peu pompant ( NDLR allusion faite au communiqué du Misp), mais on ne peut pas supprimer ces frais d’études, mais plutôt envisager leur réduction ", a confié Monsieur Dansou.
Sur cette question qui a fait l’objet de commentaires et de mécontent au sein des OSC, le ministre de l’intérieur a bien voulu recevoir l’organe d’échange représentant cette couche. Pour Yèkini Abou, président du cadre national de concertation de la société civile, " à cette audience que le ministre a bien voulu nous accorder, il a fait preuve d’une compréhension majeure de nos préoccupations. Il a aussi compris qu’il est temps qu’avant de commencer par nous appliquer les choses, il faut qu’on s’écoute et il a pris du temps pour répondre à la question. Au vu de la sécheresse financière qui fait cours actuellement, il nous a accordé une rallonge de 6 mois pour que chaque OSC se mette en règle".
Loin d’être un creuset d’échanges, cette causerie débat a été un succès pour l’ONG Wake Up qui s’est assignée comme mission d’apporter de lumière dans les zones d’ombres aux OSC.
Société
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