Les semaines passent mais les Béninois, notamment l’opposition politique a du mal à ranger l’ancienne députée Rosine Soglo, décédée dans les placards de l’oubli. Lors d’une rencontre avec ses militants, Eric Houndété président du parti, Les Démocrates est revenu sur son départ dans l’au-delà et a dit regretté sa mort.

Eric Houndété accuse l’Assemblée nationale pour son silence radio face à la cherté de la vie et l’institution de nouvelles taxes. Pour lui, le parlement a tort de se murer dans un silence. Ce qui lui faire dire qu’il regrette le décès de celle qu’il appelle" maman" et l’absence de l’opposition à l’Assemblée nationale. À l’en croire, il n’est pas imaginable que Rosine Soglo et une partie de l’opposition soient au Parlement et que cette situation que vivent les populations perdurent." Malgré son âge, son état de santé et malgré les faiblesses de Maman, elle nous disait toujours, Président, mettez-vous devant et moi je vous suis. Venez me prendre par la main et nous irons pour le combat. Chacun de nous la connaît, elle n’a pas pu s’assoir entre nous comme nous l’avons souhaité, comme elle l’aurait souhaité. Hélas ! Que Dieu l’accueil dans son royaume", se rappelle Éric Houndété.

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Selon l’ancien député, Rosine Soglo vivante dans une Assemblée nationale suffirait pour faire bouger les choses au profit de la population "Est-ce que vous imaginez Rosine Soglo vivante à l’Assemblée nationale et que ça se passe comme ça ? Est-ce que vous l’imaginez vivante avec cette cherté de la vie, et que ça soit si calme et que l’Assemblée nationale soit calme ?

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Est-ce que vous l’imaginez vivante avec tous ces impôts et que ça se passe comme c’est le cas aujourd’hui ? Autrement dit, vous avez parlé tout à l’heure des souffrances, de cri de détresse, du panier de la ménagère qui est déchiré, est-ce que vous imaginez que nous soyons dans un Parlement où le panier soit déchiré et que personne n’en parle ? ", s’est interrogé Houndété devant ses interlocuteurs

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Faut-il le rappeler Rosine Soglo de son vivant et présente à l’Assemblée nationale ne mâchait pas ses mots. Sa dernière prise de parole que les Béninois ont gardé en souvenir reste celle au cours de laquelle elle a mis les pieds dans le plat. En l’occurrence sa révélation sur le vote pour la révision de la constitution sous l’actuel régime où elle laissait entendre qu’il y aurait eu de dessous de table, selon ses déclarations pour faire passer le projet.