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Burkina : enlèvement d’une cinquantaine de femmes par de présumés jihadistes

L’investigateur 16/01/2023 à 10:57

En fin de la semaine dernière, des groupes de femmes ont été enlevés dans le nord du Burkina-Faso par des jihadistes. Mais, certaines d’entre elles ont réussi à s’échapper.

Au cours des journées du jeudi et vendredi derniers, deux groupes de femmes ont été enlevés par des présumés jihadistes. Elles sont au nombre d’une cinquantaine et ceci se passait dans le nord du Burkina-Faso précisément à Arbinda selon les informations relayées par des responsables locaux et des habitants de la localité à l’AFP.

Selon ces responsables et habitants ayant requis l’anonymat, le premier groupe composé de cinquante femmes aurait été enlevé à une dizaine de kilomètre au sud-est d’Arbinda alors que le deuxième composé d’une vingtaine, au lendemain dans le nord. Mais, certaines d’entre elles ont réussi à s’échapper tout en rejoignant leur village pour témoigner de l’événement qu’elles avaient vécu.
Selon les explications données par l’un des habitants, dans la journée du jeudi, les femmes victimes du premier enlèvement seraient allées en brousse pour s’approvisionner en nourriture. « Les femmes se sont regroupées pour aller cueillir des feuilles et des fruits sauvages en brousse parce qu’il n’y a plus rien à manger », a-t-il expliqué.
« Le jeudi soir, ne les voyant pas revenir, nous avons pensé que leurs charrettes avaient eu un problème. Mais trois rescapées sont revenues nous dire ce qui s’est passé », a ajouté un autre habitant pour renchérir les propos du premier intervenant. Il poursuit en déclarant que le deuxième enlèvement s’est produit au lendemain, à huit kilomètres au nord d’Arbinda. Pour lui, les vingtaines de femmes n’étant pas informées du premier enlèvement, ont été à leur tour victimes d’un rapt. « Nous pensons que les ravisseurs les ont emmenées dans leurs différentes bases », a-t-il souligné.
Ces enlèvements confirment le problème d’insécurité dont le Burkina fait l’objet depuis plusieurs années. Il faut aussi remarquer que trois mois après l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, grâce à un push, le problème d’insécurité demeure.



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