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Situation au Niger : un organisme international interpelle Tinubu pour cette raison

L’investigateur 23/08/2023 à 09:32

La situation déjà catastrophique au Niger, avant la survenance du coup d’Etat, préoccupe l’UNICEF. Vu qu’elle a été aggravée, selon les récents chiffres, par les sanctions imposées aux populations à travers l’autisme des militaires.

Pour Stefano Savi, représentant de l’UNICEF au Niger, la situation est alarmante, au regard des difficultés que rencontrent les populations, après les sanctions imposées par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDAO), au lendemain du putsch.
En effet, selon le représentant, les sanctions imposées sont aux antipodes des règlements de l’UNICEF qui optent pour la protection des populations civiles. Pour s’en convaincre, il a souligné que les sanctions exposent des millions d’enfants vulnérables, confrontés à des répercussions humanitaires dévastatrices.

Pendant que les conflits internes continuent, la situation des enfants du pays préoccupe la Mission des Nations Unies qui a condamné fermement l’embargo violent imposé par la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) ce week-end à Niamey.
Au Niger, la malnutrition sévère chez les enfants dictait déjà sa loi dans ce pays qui fait partie des pays où c’est criard en Afrique de l’Ouest et du Centre. Avant même les troubles civils et l’instabilité politique récente, l’année 2023 avait déjà enregistré environ 1,5 million d’enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition, dont plus de 430 000 souffraient de la forme la plus mortelle de cette maladie.

Lire aussi : [Situation au Niger : Olusegun Obasanjo critique la Cédéao et propose>https://www.linvestigateur.info/?Situation-au-Niger-Olusegun-Obasanjo-critique-la-Cedeao-et-propose&var_mode=calcul]

Actuellement, environ deux millions d’enfants ont besoin d’aide humanitaire. A cela, il faut ajouter l’inflation des prix des denrées de première nécessité et la récession économique aggravante qui pourrait affecter les familles, les ménages. Ce qui ne sera pas sans conséquences. Fort ce constat, il est important de souligner les effets humanitaires sur les enfants du Niger, malgré les efforts des leaders politiques et des institutions régionales pour résoudre la crise politique, sont perceptibles.

En définitive, pour mettre fin à la saignée et éviter que le mal se propage, il faut résoudre au plus vite cette crise. Or, face aux organismes internationaux, le Général Tchiani fait la sourde oreille parlant même d’une transition de trois ans contrairement à la Cédéao qui prône un retour à l’ordre constitutionnel le plus tôt possible.



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